65 ans - 65 anni
Un peu d'histoire, avant les images.
Le Bataillon du Pacifique (1940-1942)
Après le ralliement de l'Océanie française à la France Libre (2 septembre 1940), le capitaine Broche, commandant la compagnie autonome d'Infanterie coloniale de Tahiti depuis juillet 1939, décida de lever un corps de volontaires venus de tous les territoires du Pacifique. Constitué à Papeete et à Nouméa, le Bataillon du Pacifique s'embarqua à Nouméa pour l'Australie le 5 mai 1941. Le 27 juin, il prit place à bord du paquebot Queen Elizabeth pour le Moyen-Orient ; après une escale à Ceylan, il arriva à Suez le 31 juillet et fut immédiatement acheminé sur le camp de Qastina (Palestine), où il rejoignit la 1re DLFL. Après quatre mois d'entraînement et de manœuvres au levant, équipé et armé, il fit mouvement, avec la brigade Kœnig, vers la frontière égyptienne (1er janvier 1942).
Après la chute de la position allemande de la passe d'Halfaya (15 janvier), le BP s'installa à Bir Hakeim (15 février). Durant plus de quatre mois, il allait mener une guerre de course dans le désert libyen contre l'Afrikakorps et les troupes italiennes. Comme les autres unités de la brigade, il envoya régulièrement des Jock columns chargés de harceler l'ennemi et de détruire le maximum de matériel. Du 27 mai au 10 juin, il fut en première ligne lors du siège de la position par les forces de l'Axe : "Les volontaires du Pacifique, à la pointe du combat, confirment la valeur militaire dont ils avaient fait preuve au cours des opérations qui ont précédé la bataille", télégraphiera le 4 juin de Gaulle à Henri Sautot, haut commissaire de France en Nouvelle-Calédonie. Le lieutenant-colonel Broche ayant été tué (avec son adjoint, le capitaine Duché de Bricourt) le 9 juin, veille de la sortie, fut aussitôt remplacé par le commandant Savey, commandant le BIM, puis ce dernier ayant été tué à son tour lors de la sortie, par le commandant Alessandri.
Le Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique (1942-1945)
A la suite des pertes subies par le BIM et le BP durant le siège et la sortie de Bir Hakeim, le général Kœnig décida de fusionner les deux unités au sein du BIMP, dont le premier commandant fut le commandant Bouillon. Ce bataillon prendra part à tous les combats de la 1re DFL : Tunisie, Italie, Provence et remontée, Vosges et Alsace, poches de l'Atlantique, Authion. Renforcé en Afrique du Nord par des engagés venus de l'armée d'Afrique, des évadés de France et 250 jeunes Corses, il sera particulièrement éprouvé en Italie, lors des combats du Garigliano et de Toscane : il perdra en effet 68 hommes, dont son chef, le commandant Magny (remplacé par le commandant Magendie). Par la suite, à l'automne 1944, le commandement relèvera 275 "Pacifiens" fragilisés par les rigueurs climatiques (ils seront en partie remplacés par des FFI et des engagés de métropole). Le 28 mai 1945, le général de Gaulle lui décernera la croix de la Libération, avec ce commentaire : "Gardera dans l'histoire la gloire d'avoir représenté l'infanterie coloniale sur les champs de bataille où les Forces françaises libres ont été les premières à reconquérir l'Honneur."
Visto dai Alpini
Durante la Seconda Guerra Mondiale (in Italia 1940-1945), le Penne Nere furono messe duramente alla prova su tutti i fronti. Combatterono al confine con la Francia, poi in Grecia, poi nuovamente in Africa e, infine, sul suolo russo dove dettero una prova indimenticabile della loro combattività e del loro spirito di sacrificio. Dopo la terribile ritirata, in cui gli Alpini persero circa 40.000 uomini, l’Alto comando sovietico ammise in un bollettino: " Solamente il Corpo d’Armata Alpino italiano può considerarsi imbattuto in terra di Russia ". A questo proposito voglio ricordare che questi avvenimenti non sono molto lontani da noi visto che l’ex Presidente Nazionale dell’A.N.A. (Associazione Nazionale Alpini), Leonardo Caprioli, ha partecipato, dopo il corso AUC alla SMALP, alla ritirata di Russia. Dopo l’8 settembre 1943 e l’occupazione tedesca del Nord Italia, gli alpini scelsero sentieri diversi. Molti si unirono alle brigate partigiane che combatterono in montagna contro i nazisti e i fascisti; altri invece furono inquadrati nei ranghi dell’Esercito che a sud combatté a fianco delle truppe inglesi e americane. Altri infine aderirono alla Repubblica Sociale che creò una divisione alpina chiamata Monterosa. Dopo la guerra, le restrizioni imposte dalle potenze vittoriose all’Esercito italiano, riguardarono anche le Penne Nere.
Commémoration à Nouméa
Histoire saluée par un concert de Jazz - COMBO JAZZ d'Alain BONNET
- Le chant des volontaires du Pacifique -
Scènettes et défilé de voitures anciennes.
Et remerciements aux combattants de la libération, en pyrotechnie.
Ensuite il y avait “baleti” mais nous sommes allés manger avec nos amis sur L'anse Vata. Et vous ? Votre 8 mai ? Ça a donné quoi ???
Poi c'era “baleti” ma siamo andati da mangiare coi nostri amici su L'anse Vata.
E voi ? Il vostro 8 maggio ? Come è stato ???